Enquête métier sur l’entreprise:

SOCIÉTÉ GIENNOISE CHAUDRONNERIE

C’est qui SGC ? 

L’entreprise SGC est une entreprise familiale qui est spécialisée dans le travail de la tôlerie industriel de petite et moyenne précision et contient 45 salariés, ils travaillent  dans les secteurs comme le second œuvre du bâtiment (ascenseurs), les biens d'équipement (matériel électrique), automobile (camion, matériel agricole), éclairage et alimentation de secours. 

Notre système G.P.A.O intervient à toutes les étapes, de l'enregistrement de la commande en passant par la rédaction des gammes, l'élaboration de la nomenclature, le bon de livraison et la facture.

Les Différentes postes ?

Les différentes activités  dans l’entreprise SGC sont le poinçonnage (perce a la dimension près la taule), le pliage (machine qui plie la taule), le conditionnement, la soudure, l’assemblage (assemble ou monte les pièces réalisées au sein de ses locaux), le sertissage, contrôle qualité, commercial, secrétaire.

Il n’y a aucuns concurrents dans le secteur de Gien, il y a juste une seule SGC dans toute la France. Ils travaillent pour des clients et sont sous traitants.

Les diplômes qui sont nécessaire pour postuler dans l’entreprise pour le poste de production sont niveau CAP/BAC PRO chaudronnerie et aussi avec ou sans expérience et forment les salariés en interne directement dans l’entreprise.

Les salariés peuvent évoluer dans l’entreprise augmenter leurs salaires.

Le chiffre d’affaire est de 10 millions d’euros par an.

Leurs fournisseurs sont Unitol qui se trouvent a Paris, Wurth, Rajat, transports BERT

Les horaires de l’entreprise sont de 39 heures 8heures du lundi au jeudi et le vendredi 7h et la rémunération est le smic au début.

L’entreprise dépend beaucoup de la sécurité, il faut porter des gants, bouchon car il peut y avoir coupures, écrasement de doigt.

Ils sont certifiés UTC QT process niveau 3 c’est la norme de la qualité, Pour prétendre à travaillé.

Je remercie l’entreprise SGC d’avoir répondu à toutes mes questions.

Nous (Camille, Alexane, Anaïs et Nadeige) avons réalisé une enquête métier au sein du service pédiatrique de l’Hôpital de Gien. Nous avons rencontré deux professionnelles,  une aide soignante (A.S) Marylène et ainsi qu’une auxiliaire de puériculture Sandrine celles-ci nous ont accueillis chaleureusement.

Cet entretien nous a permis d’en apprendre plus sur le métier d’aide soignante, en effet, les journées se composent de douze heures : soit du matin, de 7H00 à 19H30, soit du nuit, de 19H30 à 7h00. Une A.S travaille aussi les week-ends et les jours fériés.

Les enfants en pédiatrie sont acceptés de la naissance à l’âge de 18 ans.

Ce métier consiste à prendre les transmissions (informations/soins sur le patient) les constantes (prise de sang, température…), faire les toilettes qui sont planifiés selon le taux de dépendance du patient, nettoyer la chambre (seulement ce que le patient utilise), gérer le linge, ainsi que la distribution des repas. Elles effectuent  aussi régulièrement des bilans pour suivre l’état des patients.

L’autre aspect du métier est le social. Par exemple, les A.S doivent se présenter aux patients, créer un contact humain qui les rassure, elles établissent un lien de confiance facilitant ainsi les soins. Lorsque que sont des enfants, elles peuvent faciliter le travail de l’infirmier en les divertissant avec des jouets pour les plus jeunes ou des tablettes pour les plus vieux. On peut aussi noter que les différences culturelles entrent en compte.

Cependant il faut être capable de prendre de la distance par rapport à  ses émotions, réussir à faire abstraction de la douleur des autres tout en restant empathique. Le fait de perdre ses patients, est forcément troublant, mais ces femmes doivent maitriser leurs émotions pour continuer à travailler.

Cet un emploi éprouvant tant physiquement que mentalement, mais gratifiant.

La condition d’accès à ce métier est de passer un concours d’A.S, et  de commencer une formation de 10 mois puis l’on peut accéder à une évolution, il est en effet  possible de devenir infirmier.

Rencontre avec une « maîtresse de maison » à la maison DEZ'EL au domaine de la Loussière à Menestreau en Vilette dans le Loiret, c'est une association déclarée qui est en activité depuis 8ans spécialisée dans le secteur d'activité de l'hébergement social pour enfants en difficultés.

Me voilà en route ce matin pour une journée d'observation auprès une maîtresse de maison. Il est 5h il fait froid et en toute franchise je pars à l'aventure. Ce métier au premier abord j'ai cru qu'il s'agissait du métier de « femme de ménage »... apparemment pas du tout !!

 6h j'arrive au domaine, il fait encore nuit mais je discerne une belle villa nichée en plein milieu des bois, le givre offre une vue magnifique sur le terrain et l'étang gelé aux abords de la maison me rappelle le temps qu'il fait...

Je suis accueillie par la maîtresse de maison J avec laquelle je vais passer la journée, les filles qui sont ici se lèvent les unes après les autres. J'ai droit à un petit bonjour timide et je reste discrète. Chacune s'affaire à prendre son petit déjeuner sous l'œil  bienveillant de J. Les filles récupèrent leur portable et J donne les médicaments à celles qui sont sous traitement.

Après avoir débarrassé et nettoyé la cuisine, elles doivent prendre leur douche et s'habiller pour partir à l'école à 7h15 (leur tenue vestimentaire est contrôlée et validée par J). Je constate que chacune a un rôle bien défini pour les tâches ménagères J m'explique ce fonctionnement grâce à un planning qu'elle a mis en place pour le ménage ainsi que le rangement de leur chambre et de leur linge. Elles ont chacune un permis à points où les points sont retirés si elles ne coopèrent pas ou si leur attitude n'est pas correcte. Les points enlevés correspondent à une somme retirée de leur argent de poche.

 7h15 nous partons emmener tout ce petit monde à l'arrêt de bus du village pour le départ au collège ou au lycée. Retour au domaine où nous prenons un moment autour d'un café et au coin du feu de cheminée pour discuter de ce métier de maîtresse de maison. J'apprends que la maîtresse de maison est en charge d'un lieu de vie entre intendance animation, résolution de problème du quotidien, et a un rôle d'accompagnement, elle veille 

sur la sécurité des résidents,  du bien être physique et psychologique dans les actes de la vie quotidienne, à la coordination des prestations hôtelières, et à la qualité du cadre de vie.

 J'ai listé les différentes tâches : 

- veiller sur la vie collective.
- tenir la maison en ordre.
- entretien du linge de maison.
- faire les courses.
- préparer le repas pour le personnel et les filles qui ne sont pas en autonomie.
- veiller à l'hygiène alimentaire.
- tenir les plannings et veiller à ce qu'ils soient respectés.
- veiller à l'hygiène, la tenue vestimentaire et la propreté des chambres.
- gérer le budget de la maison.
- gérer le budget des filles.
- prendre les rendez-vous chez les médecins ou autres.
- gérer la prise de médicaments.
- emmener les filles au bus, rendez-vous, course ou autre si besoin.

8H30 après avoir mis de l'ordre dans la maison, fait le tour des chambres pour l'inspection quotidienne, remis du bois dans le feu nous partons faire les courses pour la maison. Le jour s'est levé le cadre est magnifique je m'émerveille devant la piscine et le jacuzzi,  en prolongement il y a la terrasse et le barbecue et en fermant les yeux j'imagine le soleil et sent presque l'odeur du barbecue. L'environnement de travail est assez plaisant. Revenons à la réalité il fait -3°c aujourd'hui….
Une fois les courses faites, rangées c'est maintenant la préparation des repas pour midi et ce soir car J passe la nuit au domaine. C'est sa seule nuit de la semaine les autres sont assurées par les éducateurs ou la directrice.
12H il faut aller récupérer les filles au bus il y en a 3 qui sont au collèges, les lycéennes rentreront que ce soir. Ensuite les filles qui sont en autonomie préparent  elle même leur repas J veille que ce soit équilibré au possible bien cuit et vérifie les quantités.
Une fois rassasiées les filles rangent la cuisine et J les rassemblent autour de la table. Elle fait le point avec elles sur leur porte monnaie et leur donne l'argent de la semaine pour les courses alimentaire il s'agit ici de leur apprendre à gérer leur budget et leurs besoins. Elles font l'inventaire de leurs placards afin de ne pas doubler leurs achats et de pouvoir varier leur alimentation. J a établi des documents : un qui leur simplifie cet inventaire et un autre où elle rédige le menu de la semaine pour faciliter leur liste de course.
Ensuite, petit temps libre où l'une fait sa lessive l'autre joue sur son portable et la dernière rêvasse au coin du feu.

14H tout le monde en voiture nous repartons emmener une des filles en rendez-vous et effectuons quelques démarches.

16H nous récupérons les lycéennes devant leur établissement respectif et allons faire les courses dans la bonne humeur. Chaque fille fait son panier avec une tendance unanime à préférer les sucreries donc J repère les excès et les remet en rayon. « C'est abusé ! » disent-elles dans leur langage d'ados.

17H30 retour au domaine, les filles rangent leurs courses et profite d'un temps libre aux devoirs, à la toilettes ou à la détente jusqu'au repas. Je fais un dernier point avec J et lui pose mes dernières questions,  en voici le résumé :
- parcours professionnel de J : CAP petite enfance
- contrat CUI 1an renouvelé 1an
- salaire SMIC (évolution si CDI)
- formation existante : Formation ERTS
- horaires : mardi 6h/10h mercredi 6h jusqu'au jeudi 10h vendredi 6h/10h.

- Compétences :
      - savoir accompagner les filles dans la vie quotidienne pour les               préparer à la vie adulte.
     - savoir commander et réprimander mais aussi savoir positiver et encourager.
     - rendre les comptes à la direction.
     - savoir gérer une maison (intendance et entretien).

- Qualités :
     - patiente, tolérante, avoir du bon sens, être maternelle (à juste dose) être ferme et bienveillante.

-Relations professionnelles :
     -directrice, éducateurs, éducatrices, homme de main.

18H je dis au revoir aux filles et leur demande si je pourrais revenir les voir pour un stage elles ne semblent pas contre cette éventualité et je m'en réjouie. Je reprend la route après cette journée bien remplie.

J'ai bien senti que J aimait le plus le contact avec les filles et les aider du mieux possible et ce qu'elle aimait le moins était de faire les comptes mais pour elle son métier a du sens car elle se sent vraiment utile.
Je la remercie de m'avoir accueillie avec simplicité et sympathie. Et je remercie aussi les dirigeantes de m'avoir permis d'effectuer cette journée d'observation.